Aujourd’hui une page du
cyclisme se tourne mais pas la plus belle. Engagé dans une bataille
juridique depuis juin face à l’agence antidopage américaine (Usada), qui l’accuse de s’être dopé de
1999 à 2005, Lance Amstrong jette l’éponge. En effet, le coureur
américain (7 fois vainqueur du Tour de France) a annoncé dans un
communiqué publié jeudi soir qu’il en avait “assez” et qu’il acceptait donc les
sanctions. Et pour le coup, sanctions il y aura bien : l’agence a,
en effet, fait savoir que l’américain devrait perdre ses 7
titres sur le Tour de France mais qu’il risquait aussi de perdre tous ses
titres depuis 1998. Peine, à laquelle s’ajouterait la radiation à vie
du cyclisme professionnel de Lance Amstrong. Il ne reste qu’à attendre la décision de
l’Union Cyclisme Internationale (UCI) car l’Usada n'a pas le pouvoir de faire
appliquer les sanctions.
Après des années de
rumeurs et d’accusations, le roi du Tour devient donc le roi des tricheurs. Une
question se pose alors : si Amstrong perd ses 7 titres : à qui vont ils revenir.
Oui, car dans la logique des choses, le titre reviendrait au 2ème à l’arrivée.
Mais dans beaucoup de cas, le 2ème a lui aussi déjà était
poursuivi pour dopage. Prenons l’exemple de la victoire de Lance en 2000,
si on enlevait tous les coureurs qui ont trempé dans une affaire de dopage, la
victoire de ce tour reviendrait à Daniele Nardello qui franchit la ligne d’arriver sur
les Champs à la….10ème place !
C’est donc encore une
nouvelle affaire qui vient éclabousser la Grande Boucle et discréditer ce bel événement. Le grand public va définitivement finir par croire que le
cyclisme à haut niveau rime avec EPO.